- Compétences acquises en formation
- Débouchés métiers
Créée en 1979, l’école de journalisme du CELSA compte chaque année quatre groupes d’étudiants (master 1, master 2 temps plein, master 2 en apprentissage et un master 2 en formation continue « master spécialisé journalisme »). Le master 1 s’ouvre soit vers un master 2 en temps plein soit vers un master 2 en apprentissage. Ces deux cursus de masters 2 en journalisme du CELSA sont reconnus par la profession via la CPNEJ.
L’école de journalisme du CELSA a fait le choix d’une formation généraliste développant des compétences culturelles, critiques et professionnelles, préparant à des fonctions dans tous les médias, aussi en presse écrite qu’en presse audiovisuelle ou numérique. En master 2 temps plein, une période d’accélération sur deux médias dominants est prévue : une première spécialisation accentue les compétences en numérique et presse écrite. La seconde dominante se concentre sur les compétences audiovisuelles (en radio, podcast, télévision et vidéos pour les réseaux sociaux et les médias numériques).
Les cursus sont encadrés par des universitaires et les enseignements sont assurés en majorité par des journalistes et des professionnels des médias en presse, radio, télévision, médias numériques. Les cours et les ateliers permettent de nombreuses mises en situations professionnelles. Les programmes des formations répondent au référentiel des attendus de la profession des journaliste de la Commission Paritaire Nationale pour l’Emploi des Journalistes.
Etre journaliste, c’est rechercher l’information, la vérifier, la sélectionner, rédiger. C’est aussi témoigner, expliquer, filmer, interviewer, enregistrer, photographier, monter les images, mettre en page…
Etre journaliste, c’est être un professionnel de l’information, un spécialiste de l’écriture.
Ce métier recouvre une grande diversité de fonctions : localier, grand reporter, journaliste radio, rédacteur en chef, secrétaire de rédaction, responsable d’une chronique (justice, médias, technologies, société, économie…), journaliste reporter d’images (JRI), spécialiste des réseaux sociaux ou des vidéos pour les supports numériques… Tous les journalistes emploient les mêmes méthodes de travail (enquête, interview, reportage, analyses de données…) et sont soumis aux mêmes règles de déontologie.
Le statut de journaliste
Selon la loi du 29 mars 1935, est journaliste professionnel « celui qui a pour occupation principale, régulière et rétribuée, l’exercice de sa profession dans une ou plusieurs publications quotidiennes ou périodiques, ou dans une ou plusieurs agences de presse et qui en tire le principal de ses ressources ».
Aujourd’hui, c’est encore sur ce texte, complété par d’autres dispositifs comme la convention collective des journalistes, qu’est fondé le statut de la profession.
Ce statut donne droit à la carte de presse, délivrée par la commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP). Le journaliste diplômé de l’une des 14 écoles reconnues par la profession (comme le CELSA) obtient sa carte au bout d’une année seulement (au lieu de 2), année dite « de stage ».
Les métiers du journalisme peuvent être présentés selon les critères suivants : la nature de la mission (journaliste rédacteur, secrétaire de rédaction) et le type de presse (écrite, radio, télé, multimédia), le niveau hiérarchique (chef de service, rédacteur en chef…) et la possibilité d’exercer en indépendant (pigiste).
Où travaille-t-on ?
- Presse écrite : quotidiens nationaux et régionaux, périodiques, presse d’information spécialisée, professionnelle, news, magazines et versions numériques de ces types de médias…
- Presse audiovisuelle : radio, télévision, société de production vidéo indépendante, studios de podcasts
- Médias numériques, avec des déclinaisons sur des applications, des sites, des réseaux sociaux
- Agence de presse : généraliste, spécialisée, photographique
- En indépendant : pigiste
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